´Óleo sobre resina.
118 x 92 cm.
Hoja de metal.
Mon travail est axé principalement sur la notion d’équilibre entre: «le Lâcher prise et le besoin de contrôle». La plupart du temps, au commencement d’un tableau, je ne m’accorde aucune règle. Sur une toile blanche, de manière gestuelle et spontanée avec les couleurs dont je dispose sous la main et au moyen d’outils pris au hasard dans l’atelier, je peins à l’huile ou à l’acrylique des formes abstraites avec lesquelles j’improvise. Ainsi je sculpte la matière par des mouvements rapides et incontrôlés. Il en résulte une multitude de tracés aux couleurs variées et au final une épaisseur par superposition de couche de peinture. Je donne libre cours à toutes imperfections et accidents sur la toile. Ce sont des imprévus qui m’échappent totalement et dont je me sers pour construire l’oeuvre. Parfois j’éprouve le besoin de travailler avec une seule couleur afin de capter sa propre fréquence vibratoire. La deuxième étape dans le processus de création consiste à prendre le contrôle de l’oeuvre en imaginant et en créant des formes totalement aléatoires mais disposées de manière précise et réfléchie dans l’espace. Ce processus consiste à sculpter des formes et des reliefs directement sur la toile au moyen d’un mortier projeté sur la surface. Ce procédé est lent et méticuleux car il consiste à détruire l’oeuvre pour la faire renaître. Par la matière sculptée et enduite sur la surface peinte de la toile, j’obtiens une œuvre en trois dimensions. Dans sa finalité, J’attends qu’il se dégage une puissance magnétique et avant tout, un esthétisme dans l’harmonie des formes et des couleurs. La nature et le silence qui m’entourent sont mes principales sources d’inspiration. Les cycles du changement m’intéressent :Ce qui est immuable et insensible au passage du temps, la notion d’éternité et de divin, aussi m’interpellent.
« La lumière prend le contrôle de notre regard sur l’œuvre, elle met en scène les formes abstraites géométriques et brutes. Son énergie nous rappelle l’origine de la vie et elle nous reconnecte avec le monde de l’invisible.»